A New Way

Self-esteem / Self-confidence / ...

J'entends souvent ces mots, ou du moins, souvent je les lis.
Pourquoi ? La réponse est simple : un léger ou important manque de confiance ensoi.

Ce n'est en rien une nouveauté. On se sous-estime, on n'ose pas, on se rabaisse, et on admire les autres ou au contraire on leur porte une douce haine qu'on ne saurait nous même déterminer. Et on s'approche du danger, on commence à vivre par procuration ou pire alors on se complait dans notre solitude totale, se persuadant qu'elle est désirée. Oh oui, qu'il est bon de se sentir maître de soi.

Dans tous les cas, on oublie de vivre. Car l'humain, comme l'animal, n'est certainement pas sur terre pour vivre replier sur lui-même, renfermer dans cette bulle qu'il s'est créé contre son gré mais qui le mine peu à peu et qui le fait patiemment attendre la mort.
Parce que, par définition, la vie doit être animée, menée, vécu tout simplement. C'est pourquoi oublier de vivre serait complétement contre nature.

C'est alors qu'on commence réellement à prendre conscience de la vie, de sa vie.
A toujours chercher à plaire à l'autre qui lui justement vit sa propre vie, On s'est laissée convaincre que vivre pour les autres et vivre par procuration était ce qui finalement correspondait le mieux à nos attente de la vie. Et cette étrange idée nous est apparu comme une évidence.
Je dois sourire parce qu'il le désire certainement,
je dois pleurer parce qu'il me trouva attendrissante,
je dois me taire parce qu'il ne veut peut-être pas que je parle,
mieux encore je ne donne pas mon opinion et je me convainc qu'il m'est impossible d'en avoir une et il le sait.
Lui ? Qui lui? Tout simplement l'autre, l'autre qui ne m'a jamais connu et qui ne me connaitra jamais.
Lui qui passe une dans une vie, la vie, et son passage est si rapide qu'à peine il arrive à porter de de l'intérêt à cette personne qui veut tant qu'il la remarque, qui désire tant qu'il l'accepte.
Lui qui vit et l'autre qui vit pour lui .

Une autre évidence: la marche va être longue, mais le chemin emprunté est sûrement le bon. Et puis, parfois, il suffira de courir, c'est le risque.